Les mythes relatifs au sommeil

De nombreux organismes, malgré la vulnérabilité qu’ils ressentent pendant leur sommeil, sont parvenus à en exploiter le pouvoir. En effet, ces heures apparemment inertes constituent un intermédiaire nécessaire au maintien du bien-être physique et mental. Bien plus que de simples périodes d’inactivité, ces segments de sommeil peuvent être le champ de bataille pour lutter contre divers troubles de la santé, allant des maladies cardiaques aux troubles mentaux.

Le rêve assure un sommeil de qualité

Les rêves sont souvent présentés comme un indicateur de la qualité du sommeil, mais la vérité est beaucoup plus nuancée. Les rêves occupent principalement nos états REM et sont généralement oubliés au réveil. Pour se souvenir d’un rêve, le réveil doit souvent avoir lieu pendant ou immédiatement après cette phase. Fait intéressant, certains neurones actifs pendant le sommeil paradoxal peuvent contribuer activement à obscurcir les souvenirs de nos rêves. En effet, ces cellules sécrètent l’hormone de concentration de la mélanine, un régulateur du sommeil, qui agit également en supprimant l’hippocampe, le bastion de la mémoire.

L’impossibilité du réveil d’un somnambule

De nombreuses personnes pensent que le fait de réveiller un somnambule peut avoir des conséquences dramatiques, notamment un risque d’infarctus ou même d’accident mortel. Pourtant, cette idée est sans fondement et n’est pas étayée par des preuves scientifiques. Malgré l’inexactitude du mythe, la surprise d’une personne somnambule n’est pas sans conséquence. Le réveil brutal d’un somnambule entraîne souvent une désorientation et, parfois, un sentiment d’inquiétude. Dans de rares cas, les somnambules peuvent réagir avec une agressivité inhabituelle ; la prudence est donc de mise dans de telles situations.

Les somnambules déambulent dans leur environnement, privés de la lumière de leur vision, ce qui augmente le risque d’automutilation. En effet, les somnambules sont susceptibles de se bénir involontairement. Selon les experts, l’intervention optimale consiste à guider doucement le somnambule jusqu’à son allumé, en évitant le réveil brusquement. Toutefois, une mise en garde s’impose aux personnes qui rencontrent un somnambule : le recours aux crises ou aux mouvements brusques susceptibles de secouer la personne est à proscrire. Une approche surveillée et douce est recommandée pour gérer la situation délicate sans risque d’exacerbation.

La réputation des aliments : le fromage et bien d’autres produits

En dépit des résultats variables des expériences personnelles, certains pensent que le fromage peut être à l’origine de cauchemars. Néanmoins, les repas copieux avant le coucher, riches en fromage ou non, peuvent provoquer des brûlures d’estomac ou des indigestions et perturber le sommeil. Nous vous recommandons, à ce propos, de suivre les conseils alimentaires publiés sur https://www.esante-picardie.com. L’inconfort dans l’intestin pourrait conduire à un sommeil plus fragmenté et donc à de plus grandes chances de se souvenir des rêves qui remontent à la surface. En outre, le sommeil peut être perturbé par le processus de métabolisation d’un repas copieux et riche en glucides, ce qui peut entraîner des sueurs nocturnes et de l’agitation.

Selon certains, les aliments riches en tryptophane – comme le lait, le fromage et la dinde – peuvent favoriser le sommeil en raison de leur rôle dans la production de sérotonine et de mélatonine, mais l’impact du tryptophane sur le sommeil est loin d’avoir été démontré par des études concluantes. Les quantités contenues dans les portions typiques de ces aliments sont insuffisantes pour influencer de manière significative les habitudes de sommeil. En général, les repas avant le coucher doivent être légers, sans trop manger ni boire, pour éviter tout inconfort et toute perturbation du sommeil.

La consommation d’alcool favorise un sommeil d’excellente qualité

L’absorption d’alcool peut favoriser un sommeil rapide, mais le sommeil qui en résulte est de qualité inférieure. Malgré la difficulté à réveiller un dormeur, l’alcool perturbe la séquence et les étapes critiques d’un repos sain. La consommation excessive d’alcool réduit considérablement la proportion de la nuit consacrée au sommeil paradoxal, ce qui se traduit par une expérience moins profonde et moins réparatrice. Les personnes qui consomment de l’alcool signalent fréquemment des problèmes de sommeil, y compris des taux élevés d’insomnie clinique.

La désactivation du cerveau pendant le sommeil

La plupart des malentendus sur le sommeil sont liés à la conviction de la perte d’activité du cerveau pendant cette période. Contrairement à cette croyance, notre cerveau reste très actif tout au long de la nuit, supervisant une myriade de fonctions essentielles telles que la respiration. Dans les affres du sommeil paradoxal, la période propice aux rêves les plus intenses, notre cerveau grouille d’activité, à l’image de notre état de veille. Paradoxalement, cette phase est la plus difficile à réveiller pour un dormeur. Il s’agit d’un exemple de la danse complexe de l’activité cérébrale qui se produit chaque nuit.

Au cours des phases successives du cycle du sommeil, notre cerveau passe par trois stades de sommeil non paradoxal et le stade dynamique du sommeil paradoxal, chacun étant caractérisé par des modèles uniques d’ondes cérébrales et d’action neuronale. Pendant le sommeil non paradoxal, certaines régions du cerveau se mettent en veilleuse, tandis que d’autres, comme l’amygdale, s’animent pendant le repos. L’énigmatique thalamus, sentinelle cérébrale des informations sensorielles, présente son propre rythme nocturne. Le thalamus, qui sommeille tranquillement pendant les phases de sommeil non paradoxal, entre en activité pendant le sommeil paradoxal, créant la tapisserie vivante de nos rêves en voyant des signaux sensoriels au cortex cérébral.

Conclusion

Le domaine du sommeil est encore rempli de questions sans réponse. L’exploration scientifique lève les canapés du mythe pour mieux comprendre les mécanismes du sommeil et son interaction avec notre santé. Pour les personnes qui cherchent à améliorer la qualité de leur sommeil nocturne, les conseils prédisent sur l’évitement des repas nocturnes, une approche prudente de l’alcool et une main tendue avec les somnambules.

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